Les caves de la Société Champivabres à Montrichard accueillent une exploitation de champignons.
Philippe et Marie, responsables de la champignonnière nous accompagnent pour une visite organisée par Isabelle et Jean-Jacques Paumier.
Arrivés devant l’entrée, un regard en arrière nous laisse admirer le panorama saisissant sur la vallée du Cher. Nous pénétrons alors dans les entrailles du coteau.
Dès les premiers pas, un air rafraîchi nous saisit au visage. Seules leurs lampes électriques nous dirigent dans les galeries jusqu’au lieu de production du SHII-TAKE
Originaire d’Extrême-Orient, il est aussi utilisé dans la pharmacopée moderne
La culture en cave se fait sur 8 à 10 mois.
Nous reprenons le dédale des couloirs pour arriver au domaine des PLEUROTES.
Elles sont élevées sur sacs de substrat dans une humidité importante. La pleurote est un champignon riche en protéines.
Nous avons droit à cet instant à une précision qui a laissé plus d’un participant pantois ; à savoir qu’il ne faut pas couper le pied d’un champignon mais l’arracher y compris pour les champignons des bois: cèpes, girolles, lactaires, rosés.
Nous nous acheminons ensuite vers la cave où sont produits les CHAMPIGNONS DE PARIS.
La culture ne se fait que pour perpétuer la tradition locale. Ils poussent sur du substrat en décomposition (fumier de cheval). Ils demandent des arrosages réguliers et poussent en 3 mois.
Nous sommes invités à en cueillir pour les déguster. Quel régal !!
Notre visite se termine par la cave d’expérimentation, celle des BUNA SHIIMIJI. Rien qu’au nom, on devine qu’il n’est pas européen. Il se présente avec un chapeau supporté par un long pied frêle. Il pousse en 1 mois ½ à 2 mois. On le récolte et il repousse après un temps de repos, puis plus rien. La souche est épuisée.
Ainsi se termine la visite d’une champignonnière en exploitation dans les anciennes carrières de tuffeau.
Un après-midi agréable, instructif et …gastronomique.
Photos : Claude Roques