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10 novembre 2016 4 10 /11 /novembre /2016 20:51

 Le 8 octobre 2016, l’association Chaumont-sur-Loire au fil du temps » organisait une visite à la maison du Bailli. Les nouveaux propriétaires Laurence et Denis Garraio nous accueillent. Ils nous conduisent dans leur bâtisse et nous montrent les travaux entrepris.

Cette maison a une histoire que l’on peut lire en regardant les matériaux ayant servi à sa construction, en remarquant des traces du passé imprimées sur ce patrimoine,  en découvrant les nombreuses parties de ce lieu historique (caves, cheminées, fenêtres, carrelages, escaliers, colombages, charpentes, lucarnes, tour…)

Ensemble de la maison - Photo : J. Girard

Ensemble de la maison - Photo : J. Girard

       La restauration est commencée et un bâtiment de cet ensemble patrimonial est en cours d’achévement pour la restauration des murs et des baies, des charpentes et des toits.

Les propriétaires, Laurence et Denis  s’expriment ainsi :

« On veut redonner vie, âme à cette maison. On veut la restituer dans son état le plus proche possible de sa construction. On conserve le solivage, le lattage en châtaignier, le torchis, face inférieure des plafonds et sur ce complexe, on redresse les chapes et on vient reposer des tomettes de pays ».

« Les matériaux modernes, style ciment, à terme, entraînent plus de dégâts que de positif. Il faut utiliser de la chaux, des matériaux qui respirent ». « Ne pas mettre du ciment sur la pierre de tuffeau, mais de la chaux naturelle. Elle permet la respiration des murs. L’humidité ne reste pas enfermée et évite de pourrir la pierre et d’autres matériaux comme le bois ».

« Sur ce site, il y a eu 3 maisons, 3 parties donc avec chacune un puits et un troglo ».

 

Façade avant restauration - Photo : J. Girard

Façade avant restauration - Photo : J. Girard

Façade après restauration - Photo : Pierre de Nussac

Façade après restauration - Photo : Pierre de Nussac

Il y a beaucoup de travail de restauration concernant cette bâtisse emblématique de Chaumont, une des plus anciennes du bourg. Il reste encore à restaurer l’autre maison, l’ancien magasin de chaussures.

Concernant son histoire, des hypothèses sont avancées mais il manque de nombreuses traces écrites : maison du bailli de Chaumont sous l’ancien régime, cave ayant servi de cachots pour les bagnards, en partance pour Cayenne,  remontant la Loire en bateau.

 « Des rêves d’histoires à approfondir »…

Pour conclure, laissons les derniers mots à Denis : « Nous sommes de passage dans ce lieu…Chaque habitant enrichit le lieu et construit l’histoire du bâtiment. »

Denis et Laurence Garraio, les propriétaires de cet ensemble patrimonial

Denis et Laurence Garraio, les propriétaires de cet ensemble patrimonial

INFOS de DERNIERE MINUTE

Pour la Toussaint, madame Izambert est venue à Chaumont. Elle voulait revoir la maison. Hélène a visité le chantier. Elle a vu l’avancement des travaux. Elle sait que la maison de son enfance va garder son âme…

Hélène Izambert lors de la visite de la maison de son enfance en compagnie de Joël Girard - Photo : C. Loriot

Hélène Izambert lors de la visite de la maison de son enfance en compagnie de Joël Girard - Photo : C. Loriot

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9 juin 2016 4 09 /06 /juin /2016 22:11

Les associations « Chaumont-sur-Loire au fil du temps »

et la « Société des Amis du Musée et du Patrimoine de Pontlevoy »

participent à la Journée du Patrimoine de Pays & Journée des Moulins sur le thème :

« Métiers et savoir-faire »

 

Les savoir-faire de nos ainés, dans des métiers variés en relation directe avec notre milieu rural, étaient autrefois très riches. Ils valorisaient l’HOMME et le PATRIMOINE.

Les métiers étaient très manuels avec une singularité qui utilisait l’intelligence humaine et la liait aux gestes de la main et du corps.

Avant le 20ème siècle, les métiers étaient divers, tournés principalement vers la paysannerie, l’artisanat, le commerce. Aujourd’hui il reste encore de nombreuses réalisations - traces des savoir-faire de nos anciens - que nous découvrons tous les jours. Avec la mécanisation, ils ont évolué, des métiers ont disparu. Nous vous proposons un programme tourné vers des savoir-faire aujourd’hui disparus …

 

Vous êtes invités à participer à cette journée « Métiers et savoir-faire »

Le Samedi 18 juin 2016

Croix de cimetière

Croix de cimetière

Programme et organisation

A Montrichard :

• De 10h et 11h : visite d’un atelier : taille de pierre, marbrerie, monuments funéraires…

• De 11h et 12h : Visite commentée du cimetière de Nanteuil

Repas tiré du panier autour de l’étang de Monthou-sur-Cher vers 13h

A Monthou-sur-Cher : A 15h : Randonnée sur le thème des polissoirs et des moulins, accompagnés par Madame Thérèse Villa

Une des nombreuses tombes sculpées du cimetière de Nanteuil

Une des nombreuses tombes sculpées du cimetière de Nanteuil

Polissoir antique à Monthou-sur-Cher

Polissoir antique à Monthou-sur-Cher

Pour tous renseignements :

Associations «Chaumont-sur-Loire au fil du temps » Tél. 02 54 20 95 67

« SAMPP » Tél. : 06 07 96 48 39

Mail : chaumontaufildutemps@laposte.net -

Blog : http://chaumontaufildutemps.overblog.com

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12 mars 2016 6 12 /03 /mars /2016 21:05

Visite à la bibliothèque Abbé Grégoire à Blois, le samedi 13 février 2016, pour la découverte des livres et documents sur Chaumont-sur-Loire et les environs.

 

Bruno Guignard, responsable du fonds ancien de cette bibliothèque, nous accueille et nous dévoile les documents présents dans ce fonds historique :

 

Un dessin un peu naïf de Charlotte Burges qui témoigne de l’ancienne église de Chaumont.

 

Dessin de Charlotte Burges : Chaumont-sur-Loire vu de la rive droite de la Loire

Dessin de Charlotte Burges : Chaumont-sur-Loire vu de la rive droite de la Loire

Une quittance de la chambre des comptes de Blois datant de l’an 1408 avec le sceau de Jean d’Amboise.

Une quittance de Guillaume de Chaumont, écuyer, de l’an 1361 ! Un sceau de cire rouge accompagne le fragile morceau de papier, vieux de 6 siècles et quelques poussières.

Le plan de la terre du comté de Rostaing.

Les dessins de la collection de Gaignières.

Un recueil de poésie en alexandrins de l’Abbé Mathieu, curé à Chaumont de 1820.

 

Et d'autres documents captivant les auditeurs, adhérents de l'association "Chaumont-sur-Loire au fil du temps"

CHAUMONT-sur-LOIRE à la BIBLIOTHEQUE ABBE-GREGOIRE

Sur Nini, graveur sous Leray de Chaumont :

Une plaquette de Villers de 1860.

Le catalogue de l’exposition sur Nini au château de Blois, document qui recense les médaillons de Nini dans le monde entier, notamment dans les musées.

Des livres : « Chaumont-sur-Loire, un château, un bourg, » de Marie-Agnès Ferault. Inventaire du patrimoine de la région Centre-Val de Loire.

« Histoire du château de Chaumont » de Jacques de Broglie.

« Guide du Val de Loire mystérieux » de 1944.

"Histoire du Château de Chaumont" de l’abbé Bosseboeuf qui a des illustrations et surtout beaucoup de renseignements sur Chaumont.

La carte du comté de Rostaing sur table, sous les yeux des visiteurs. Photos de C. Loriot

La carte du comté de Rostaing sur table, sous les yeux des visiteurs. Photos de C. Loriot

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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 16:45

 

« Le Père Daniel Brottier, un aumônier militaire d'exception dans la guerre de 1914-1918 »

Conférence de Pascale Desurmont  d’après des écrits de Bernard Chassine, le samedi 12 décembre 2015 en l’église de Chaumont-sur-Loire.

 

La guerre de 1914-1918 a fait près de 1 350 000 tués militaires, sans compter les morts civils, sur le sol français et a laissé 1 000 000 d’orphelins. Le diocèse de Blois a payé un lourd tribut : bon nombre d’ecclésiastiques ont fait le don de leur vie.

Un homme toujours sur la brèche, sur les lignes de combat, qui va chercher les blessés, qui s’en sort avec seulement des trous à sa soutane, sans blessure pendant ses 4 ans de guerre, chanceux !

C’est l’histoire du père Daniel BROTTIER…
Père Daniel BROTTIER

Père Daniel BROTTIER

Le père Daniel Brottier est né à la Ferté St Cyr dans le Loir et Cher en 1876, d’un père cocher du châtelain local. Il y passe son enfance et une partie de son adolescence. Une typhoïde mal soignée ébranlera sa santé. Il entre ensuite au petit séminaire de Blois. En 1896, il fait son service militaire. En 1899, il est ordonné prêtre et part à Pontlevoy comme préfet de discipline et professeur. « Il savait se faire aimer et obéir en même temps. Les élèves l’estimaient et le respectaient ».

En 1903, il s’embarque pour St Louis du Sénégal. Il y trouve un bon climat entre catholiques et musulmans. La mauvaise nourriture, les fièvres, le paludisme altèrent sa santé déjà fragile. Il est rapatrié en France en 1907. Il se consacre à trouver des fonds pour construire la cathédrale de Dakar qu’il ne verra pas achevée.

Le 2 août 1914, à la déclaration de guerre, alors qu’il a été réformé en 1901, de santé fragile, il décide de s’engager dans le corps des aumôniers militaires du front, il a 38 ans, et part avec son unité du 121ème, le 26 août 1914.

 Ainsi commence une histoire bien singulière…

 

L’année 1914

Il est de toutes les opérations de sa division. Les soldats disent de lui : l’aumônier est « leur étendard vivant, au feu de la bataille. En première ligne, il secourt les blessés, les porte sur son dos ou les traîne au poste de secours. »

Il confesse les soldats, hommes de troupe et officiers. Il écrit aux femmes concernant les blessures ou la mort d’un mari, d’un frère…

Il participe à la bataille de la Marne puis aux combats de la Somme. Toujours en première ligne ! Toujours pas blessé, pas gazé ; juste des lambeaux de sa soutane abandonnés aux barbelés !

« …Cet homme appartient à tous et partout où la mort nous frôlait, il était là. Ceux qui ne croyaient pas étaient tout près de croire. » Ou encore « Il mangeait avec nous à la popote, mais presque jamais il n’était à l’heure. Il se contentait de ce qui restait » disent ses compagnons de misère.

 

L’année 1915

Le père Brottier avec sa longue barbe qu’il refuse de couper, ne porte pas de masque à gaz ; il n’aura rien aux poumons. « Je suis toujours au complet ; je souffre de maux de tête ».  Son assurance dans la victoire donne de la confiance aux Poilus et aux officiers.

Sur le front, il apprend la mort de son père et souffre de cette disparition.

Il va mettre en place, lors des temps de repos, un réseau de photographies. Il prend les soldats en photo pour les envoyer aux familles, pour témoigner de ce qu’il voit ! Photos des hommes mais aussi des situations dans la tranchée, des conditions de vie dans la boue…

 

Le père Daniel Brottier photographe pour les poilus et leurs familles.

Le père Daniel Brottier photographe pour les poilus et leurs familles.

Il écrit avec sa plume et sa bougie…  Pendant le conflit, plus de 3 milliards de lettres seront échangées. Ce lien entre le front et les familles était primordial !

La guerre dure, il fait froid et humide; sa santé est fragile… Mais il est surtout frappé par la grande misère des blessés : après les soins, ils n’ont plus de sous-vêtements. Ils sont en loques …

Le conflit devient catastrophe aux Dardanelles. En Champagne, on compte 4 morts au m2 ! Les lance-flammes se rajoutent aux gaz … C’est la bataille de la Somme. Vimy. Notre Dame de Lorette. Souchez.

Le père Brottier reçoit ceux qui partent au front et ne pensent pas revenir. Le soldat Coquibus donne son alliance et sa montre au père Brottier pour les donner à sa veuve. Cet homme est le grand-père de notre conférencière… Mort à Souchez au champ d’honneur…

 

L’année 1916

Verdun. Vaux. Douaumont. Ces noms évoquent de hauts lieux de gloire pour nos armées. Villages perdus et reconquis 16 fois ! Pétain répète : « Tenir coûte que coûte. On les aura ». Ils tiennent sous un déluge de feu. Des travaux de terrassement s’ajoutent à la mitraille. La fatigue endurée est bien au-delà de la résistance humaine. Tous notent « l’abnégation et le rayonnement du père Brottier ».

Une anecdote, le 22 mars 1916 son bataillon doit attaquer à 5 h du matin ; les capitaines sont accablés car ils vont tous à une mort certaine. Le père Brottier va voir l’officier supérieur pour empêcher la mort inutile des hommes. Celui-ci le prend de haut. L’aumônier lui dit : « on obéira mais partez le premier, je vous accompagne. » Il constate que le père Brottier disait vrai et l’attaque sera ajournée.

Le père Brottier participa aussi à l’offensive dans la Somme. Offensive anglaise très meurtrière.  Il ne veut pas abandonner les hommes du rang. Il dit : « Avant les blessés, avant les morts, sans les négliger évidemment, c’est aux bien-portants qu’il faut s’adresser : à ces hommes qui seront peut-être tués demain, il faut avant tout redonner une âme plus chrétienne ; il faut leur montrer que le prêtre marche avec eux, vit leur pauvre vie de misère et de danger et quand il le faut, meurt avec eux. »

Même attitude ; même dévouement. « Il passait ses nuits à inhumer les morts ».

 

L’année 1917

Hiver glacial ! 2ème bataille de la Somme. La ville de Noyon est démolie, la population dans un grand dénuement. En août, il retourne à Verdun. Un colonel raconte quand quelqu’un lui demandait : « Et vous, vous n’avez pas peur de la mort ? » Le père Brottier répondait : « Ne croyez pas cela, j’ai la trouille autant que vous ! »

Père Daniel BROTTIER parmi les soldats.

Père Daniel BROTTIER parmi les soldats.

 

Il partait dans le no man’s land chercher des blessés avec le drapeau blanc. Pas de tir. Respect des hommes et de l’ennemi !

Le mois de septembre est torride. La soif est une souffrance supplémentaire pour les Poilus. Le père Brottier comprend que la soif les fait plus souffrir que la faim ou les obus. Qui prendra le risque de la corvée d’eau sous la mitraille ? Le père Brottier ! Il attache 20 bidons à sa cheville et en rampant fait 4 km en aller-retour en 6 heures. Force et ingéniosité ! Pas un bidon n’est crevé par une balle !! L’aumônier devient une légende.

Il continue à écrire aux familles endeuillées, stimule leur courage.

 

L’année 1918

En février, il retourne à Verdun. Ruines, dévastation, forêts rasées. De nombreux villages ont disparu. En mai, les Allemands s’approchent de Paris. Le 121ème est jeté dans la fournaise à Troesnes. Le village est encerclé. Il y a de nombreux tués mais malgré les gaz, les bombes, les soldats ont tenu.

C’est en juin que le père Brottier reçoit pour la 6ème fois une citation à l’ordre de l’armée !

« Ame magnifique où s’allient harmonieusement l’ardeur du soldat et le dévouement du prêtre ».

Clemenceau galvanise les énergies, Foch est nommé généralissime et les Américains débarquent en nombre sur le continent. Les Allemands sont épuisés par 4 ans de guerre mais résistent et reviennent du front de l’est. Initiatives des Alliés, contre-attaques,  et les Allemands vont finir par fléchir.

La grippe espagnole fait des ravages. Elle fera 10 millions de morts dans le monde.

Le 3 novembre, le 121ème quitte Verdun pour Nancy pour la grande attaque en Lorraine. Mais le 11 novembre, c’est l’armistice. Le père Brottier fait chanter un « Te Deum » d’action de grâce à ses poilus qui le chantent avec ferveur.

Le 19, c’est l’entrée triomphale dans Metz. « Journée inoubliable ! Nous sommes acclamés, couverts de fleurs par une population qui pouvait enfin donner libre cours à des sentiments contenus depuis 48 ans. »

Le père Brottier a une permission très courte et confie à sa famille : «  Maintenant, vous pouvez tous mourir, le plus tard possible, bien entendu. Je vous fermerai les yeux, je vous habillerai, je vous déposerai dans vote cercueil, sans crainte et sans embarras. J’en ai tant enseveli, de pauvres petits soldats durant ses 4 années terribles ! Ah ! Ce fut un rude apprentissage. Mais maintenant c’est fini et je suis aguerri pour toujours ! »

Le père Brottier part en Allemagne où il va s’occuper du rapatriement des prisonniers. Il sera démobilisé le 19 mai 1919.

 

A son retour, il médite, réfléchit, prie en silence…

 

Il a rencontré plusieurs fois Clemenceau, président du conseil. Pourtant anti clérical, il est tolérant avec le Père. Celui-ci lui remet la Croix de guerre. Il est déjà officier de la Légion d’honneur.

Ensemble, ils créent l’Union Nationale des Combattants. Avec une médaille. Pour que les Poilus gardent l’esprit du front : « Unis comme au front. »

 

Après la guerre, en confiant sa croix d’aumônier à son frère et sa belle-sœur, le père Brottier dira : « …Gardez-la précieusement ; car elle a été mon témoin muet pendant toute la guerre. Sur cette croix, combien de lèvres de mourants se sont collées ! Elle a reçu le dernier soupir de tant de petits soldats ! Elle a maintes fois touché leurs pauvres poitrines, trouées, labourées, déchiquetées, et je puis dire que si le cordon de cette croix pouvait exprimer tout le sang dont il a été imbibé, l’eau dans laquelle on le tremperait en deviendrait rouge… »

 

Le père Brottier quitte ses fonctions au sein de l’UNC, en 1922. Il se consacre à la collecte de fonds pour le « Souvenir africain » et en 1923, on lui confie la direction des Orphelins et Apprentis d’Auteuil. Il doit remonter l’œuvre créée par l’abbé Roussel.

 

 

Le père BROTTIER parmi les orphelins et apprentis d'Auteuil.

Le père BROTTIER parmi les orphelins et apprentis d'Auteuil.

Le père Brottier décède le 28 février 1936.

Il a été béatifié le 25 novembre 1984, en attendant peut-être d’être canonisé, ce qui ne manquerait pas d’humour pour un ancien aumônier militaire !

 

 "Chaumont-sur-Loire au fil du temps"

2 rampe du château - 41150 Chaumont sur Loire

02 54 20 95 67 - Mail : chaumontaufildutemps@laposte.net

Blog : http://chaumontaufildutemps.overblog.com

 

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29 novembre 2015 7 29 /11 /novembre /2015 17:27
Chaumont-sur-Loire comme tous les villages de France a payé un lourd tribut lors de la Grande Guerre. Ce sont 50 jeunes du village qui donnèrent leur vie pour la nation française. Nous avons voulu, en cette fin d’année 2015, en commémorer le centenaire et mettre en avant cette jeunesse sacrifiée, ceux qui sont morts mais également ceux qui en sont revenus. Vous êtes invités à toutes les activités qui se dérouleront à Chaumont-sur-Loire du 17 octobre 2015 au 8 janvier 2016 : lectures, films, exposition, conférence, chants et musiques…
CHAUMONT-sur-LOIRE et la GUERRE 1914-1918

Programme et organisation

Samedi 17 octobre 2015 à 14h - salle près de la mairie :

Correspondances de poilus, soldats de Chaumont

Lundi 9 novembre 2015 à 17h 30 au cinéma de Montrichard :

Présentation de 2 films (séance spéciale) Lettres de femmes (court-métrage de 11 mn) et « La peur » sorti en août 2015

16 au 22 novembre 2015 - salle près de la mairie :

Présentation d’une exposition Matériel et objets de la Guerre 14-18 mise en scène, cartes du front et soldats de Chaumont partis à la guerre, ceux qui sont morts, panneaux d’information sur la grande guerre, prêt du Conseil Général… Visites de l’expo commentées pour les groupes et les enfants de l’école

Samedi 12 décembre 2015 à 14h dans l’église de Chaumont :

Conférence sur la vie du Père Brottier, aumônier des armées pendant la guerre 14-18 et créateur de l’association des orphelins d’Auteuil

8 janvier 2016 :

Guerre 14-18, chants et musiques


Pour tous renseignements :

Association «Chaumont-sur-Loire au fil du temps »

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CHAUMONT-sur-LOIRE et la GUERRE 1914-1918
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26 novembre 2015 4 26 /11 /novembre /2015 23:30

A la demande de l’association « Chaumont-sur-Loire au fil du temps »,

deux films ont été projetés au cinéma "le Régent" 

 à Montrichard le lundi 9 novembre 2015 : le court-métrage

« Lettres de femmes » et le film « La peur ».

 

« Lettres de femmes » d’Augusto ZANOVELLO est un film d’animation en VOLUME qui évoque la 1ère  guerre mondiale. Ce court métrage se distingue par son SUJET : des lettres de femmes qui soulagent les plaies des hommes blessés au front, mais aussi par sa TECHNIQUE mélangeant le CARTON et le PAPIER.

Il a été très souvent sélectionné dans plusieurs festivals de court métrage et d’animation.

Arnaud BÉCHET, sculpteur, est le directeur artistique. Arrivé chez lui, Augusto ZANOVELLO voit UN POILU d’un mètre de hauteur, TOUT EN CARTON, un peu langoureux : un être MI-HOMME MI-BOUE, penché sur son fusil. Il trouve cela SUBLIME !

Des jours passent… avant de penser aux FEMMES DE SOLDATS, restées dans l’arrière-pays et à leurs LETTRES adressées aux POILUS, qui font office de pansements !

 

 

Court-métrage : "Lettres de femmes" de Augusto ZANOVELLO

Court-métrage : "Lettres de femmes" de Augusto ZANOVELLO

 Pour son film « LA PEUR », Damien ODOUL a reçu le PRIX JEAN VIGO 2015 en tant que réalisateur. Il met en scène dans ce film un nouvel état de la mémoire de la Grande Guerre.

Dans ce film, on y découvre la transformation d’un ENDROIT où l’on VIT en UN LIEU où l’on MEURT et – au mieux – où l’on SURVIT.

En 1914, Ces jeunes hommes ont été mobilisés en plein sursaut patriotique aveugle pour une guerre dont ils ne savent pas grand-chose C’EST une VRAIE DESCENTE aux ENFERS qu’ils vont vivre.

Le film lui-même est ni noir, ni blanc, mais plutôt dans un « ton camouflé ».

C’est une vraie RECONSTITUTION historique, une réelle IMMERSION dans l’horreur …

Film "la Peur" de Damien ODOUL

Film "la Peur" de Damien ODOUL

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23 novembre 2015 1 23 /11 /novembre /2015 22:37

Commémorer la guerre 1914-1918 est un devoir, un respect de nos aïeux qui se sont battus pour défendre notre patrie.

 

Chaumont-sur-Loire a payé un lourd tribut durant les cinq années de ce terrible

cataclysme qui endeuilla la majorité des familles de notre pays et des pays alliés

mais aussi des pays ennemis. A Chaumont-sur-Loire ce sont 50 jeunes soldats

qui donnèrent leur vie pour sauver notre patrie !

 

Une exposition est présentée. Elle retrace des moments forts durant la guerre : la vie au front et dans les tranchées, les correspondances, des actes de bravoure, des distinctions... Des objets de la vie courante, des habits, des objets de l'artisanat des tranchées, des maquettes d'avion, des médailles, des photographies... sont ainsi mis en scène.

Des panneaux d'information sur cette terrible guerre ont été présentés : le contexte de la guerre en général et des informations sur le Loir-et-Cher au travers par exemple des régiments d'incorporation, des hôpitaux auxiliaires, les camps américains...

Les poilus devant une tranchée (Photos : C. Loriot)

Les poilus devant une tranchée (Photos : C. Loriot)

Photos, décorations et artisanat des tranchées

Photos, décorations et artisanat des tranchées

La tranchée, le paquetage et l'infirmerie

La tranchée, le paquetage et l'infirmerie

Correspondances, journaux, carte du front avec les lieux de mort des Chaumontais

Correspondances, journaux, carte du front avec les lieux de mort des Chaumontais

Cette exposition a été présentée du 16 au 24 novembre dans la salle de la mairie de Chaumont-sur-Loire.

Une cinquantaire de personnes et collectivités ont prêté des documents et des objets pour monter cette exposition.

Le Conseil Départemental de Loir-et-Cher a confié ses expositions itinérantes.

L'association "Chaumont-sur-Loire au fil du temps" a organisé, mis en scène, accompagné les visiteurs dont les 3 classes de l'école de Chaumont, du CP au CM2. Ce sont environ 350 personnes qui se sont déplacées et nous tenons à les remercier vivement.

 "Chaumont-sur-Loire au fil du temps"

2 rampe du château - 41150 Chaumont sur Loire

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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 21:56

 

Le travail d’un charpentier, couvreur, restaurateur de monuments patrimoniaux demande compétence et savoir-faire que l’on acquiert tout au long de sa vie professionnelle.  

Patrice BARBEAU nous a reçus pour une rencontre-découverte originale, le samedi 14 mars 2015 avec la visite de chantiers et d’un atelier.

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Patrice BARBEAU et ses compagnons s'accordent pour la restauration d'une charpente 

 Le patrimoine extrêmement vulnérable des savoir-faire en ce vingt et unième siècle fait l’objet d’une recherche soigneuse et attentive au sein de l’association en 2015 et 2016. Dans notre région, des spécificités subtiles sont au bord de disparaître et il est de notre vocation de les identifier et de les sauvegarder si elles sont en péril. Patrimoine architectural évidemment, patrimoine vivant dans tous les domaines, dans toute notre culture locale en passant par le vocabulaire, le chant, les coutumes, les dictons, la table, les croyances… Nous ne mettons aucun frein, aucune borne à nos découvertes dès lors qu’elles enrichissent la connaissance de notre passé et de « notre capital présent », qu’elles éclairent notre vision possible d‘un avenir résolument construit et non subi, à tout le moins sauvegardé.

 Patrice BARBEAU, patron CHARPENTIER – COUVREUR – ESCALIETEUR nous a reçus dans cet esprit de partage qui faisait dire à Saint EXUPÉRY dans CITADELLE : « Je hais les sédentaires du cœur, ceux-là mêmes qui n’échangent rien ne deviennent rien. »

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A l'atelier, au milieu d'un stock de bois ancien impressionnant, Patrice nous explique le métier.

  D’une exigence extrême dans toutes ses réalisations, il est formé à la dure école de son père, premier du nom dans l’entreprise. Nous conduisant d’un chantier à l’autre pendant toute une après-midi, il fait découvrir l’étendue des compétences et des talents qui permettent à ses clients de « faire la différence ». Une charpente soutient toujours un toit ! Un escalier permet toujours de monter et descendre ! Une gouttière recueille l’eau de pluie qui y descend !

Numero-2-6229-2-a.JPGUn escalier réalisé à la demande avec des matériaux de réemploi

Nous retenons que dans cette entreprise, comme dans toutes celles de cette renommée, il existe « en prime » ce rapport au temps, à l’histoire, à l’esthétique, à l’homme qui vit dans les lieux restaurés ou construits par cette équipe et celles qui l’ont précédée. Le lien est clair, pudique mais d’une authenticité qui ne trompe pas.

La différence entre une visite d’entreprise et une rencontre avec une équipe, un patron, des savoir-faire et des clients heureux, ça ne s’oublie pas. A la prochaine !

Merci à Etienne Delaplanche et Gabriel Rouchet pour leur participation à l’organisation de cette journée.

logo-chaumont-fdt-cmjn Photographies : Etienne Delaplanche

 Siège de l’association : 2 rampe du Château 41150 Chaumont-sur-Loire        

  Tél. : 02 54 20 95 67  Mail : chaumontaufildutemps@laposte.net      

 Blog : http://chaumontaufildutemps.over-blog.com

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13 mars 2015 5 13 /03 /mars /2015 17:19

Jacques CANTALICE présente les MEDAILLES et expose leur signification le samedi 14 février, lors d’une rencontre des adhérents de l’association  « Chaumont-sur-Loire au fil du temps »

Des-spectateurs-tres-interesses-DSC_0941a.JPG

Des auditeurs interessés écoutent les explications de Jacques Cantalice - Photo. : C. Loriot

Les médailles sont offertes pour commémorer un événement ou pour récompenser une personne. Elles sont distribuées à la société civile mais aussi aux militaires.     

De nombreuses médailles militaires récompensant des actes de bravoure ont été créées par la France suite aux guerres et particulièrement lors de la grande guerre 1914-1918. Les pays qui ont accompagné la France lors des conflits ont également créé des médailles de récompense, pour leurs citoyens, dont la plupart pouvaient être distribuées à des Français.    

Chaque médaille est constituée d’une plaque surmontée d’un ruban qui peut recevoir des symboles comme des étoiles, des palmes, des rosettes, des noms de pays ou de villes… qui correspondent à des citations, des campagnes…    

Des diplômes accompagnent la remise des médailles.   

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Des médailles décernées notament en 1914-1918 - Photo. C. Loriot

La Croix de Guerre fut créée en 1915 et durera jusqu’en 1920. Le sculpteur fut Paul-Albert Bartholomé. Elle fut attribuée aux oubliés et à titre posthume ; la Croix de Verdun attribuée par le Conseil Municipal de la ville ; la Croix des Evadés comme ceux d’Alsace-Lorraine engagés malgré eux avec l’Allemagne ; la Médaille de la Bataille de la Marne D’autres ont été distribuées comme la Croix du Combattant, la Croix du Combattant Volontaire,  la Médaille des Déportés, la Médaille Interalliés, la Médaille de la Valeur Militaire...

La Médaille militaire, réservée aux militaires, est distribuée avec parcimonie pour des éclats particuliers.   

La légion d’Honneur a plusieurs grades, chevalier, officier et commandeur.    

Des médailles étrangères pouvaient être décernées à des Français : Laos et ses éléphants blancs, Cambodge, Belgique, Turquie au moment des Dardanelles, Tunisie, Perse et bien d’autres…

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Des médailles françaises et étrangères récompensant des Français - Photo. : C. Loriot

Les médailles sont souvent de vrais bijoux, surtout celles des anciennes colonies où l’on peut observer des métaux divers, des émaux, des graphismes originaux, des brillants, des couronnes…    

 La médaille est une pièce de métal avec un avers et un revers. Comme pour les monnaies elle est réalisée par un graveur choisi sur concours. C’est le Cabinet des Monnaies et Médailles qui réalise les essais et qui grave les médailles.

 

logo-chaumont-fdt-cmjn      

Siège de l’association : 2 rampe du Château 41150 Chaumont-sur-Loire        

  Tél. : 02 54 20 95 67  Mail : chaumontaufildutemps@laposte.net      

 Blog : http://chaumontaufildutemps.over-blog.com

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 07:58

    Nicole Huron a présenté la généalogie, le samedi 10 janvier.

    Numero-2-1230a.jpg

Des auditeurs très attentifs Photos : C. Loriot


La généalogie peut être descendante ou ascendante : ou on part des plus lointains ancêtres et on arrive à soi ; ou on part de soi ou des enfants et on remonte le temps.

 

La généalogie cherche l’origine et la composition des familles.  

L’état civil a été mis en place en 1793, sur des registres d’état civil, pour les naissances, les mariages, les dècés. Vers 1530 (sous François 1er), sont nés les registres paroissiaux pour les baptèmes, les mariages et les sépultures.

 L’état civil des Archives Municipales est en double exemplaire au greffe du tribunal qui le verse aux Archives Départementales.

On peut demander en mairie une copie intégrale d’un acte. Ce sont les actes de mariage qui comportent le plus de renseignements : métiers, domicile, degré de parenté des témoins…

Numero-2-1227a.jpgNicole Huron, généalogiste expérimentée


    Comment s’y retrouver ?

On se sert de la numérotation de Sosa-Stradonitz. Cette numérotation est un système mathématique de numérotation des ancêtres en généalogie. Les femmes portent un numéro impair et les hommes un numéro pair.

On peut faire une fiche par personne à laquelle on attribue toujours le même numéro. On globalise ainsi les renseignements pour un même individu en groupant les renseignements dans une enveloppe : écrits, photos, documents…

 

Où trouver des renseignements ?

Dans les cimetières, aux Archives Départementales sur le recensement, les listes électorales ; sur la vie des ancêtres, dans les archives militaires à Vincennes, les archives notariales (pour lire des actes, il peut y avoir un problème d’écriture, d’abréviations, de style. On s’habitue petit à petit. Si on fait des copies d’acte, il faut noter de suite les cotes).

Il y a aussi le site Généanet gratuit en partie qui peut donner des informations (à vérifier les infos). Il est payant pour plus d’informations.  

On peut commencer une démarche de généalogie, en regardant des papiers de famille : les livrets de famille, des papiers divers qui donnent des indices.

 

Comment présenter ses recherches ?

L’arbre se présente de différentes manières : « la roue », on peut y mettre 15 générations, … On peut trouver des tableaux déjà faits au cercle généalogique du Loir et Cher.

On peut aussi faire un arbre avec des photos.

La consultation est gratuite en mairie ou au cercle de généalogie du département.

Les plus anciens registres sont écrits à la main et retranscrits par ordre alphabétique.

Pour la protection de la vie privée, il n’est pas possible de consulter librement des documents de moins de 100 ans.  

    Numero-2-1234a.jpg

Après l’exposé de Nicole qui fut bien applaudie, les présents ont regardé les arbres généalogiques de familles de Chaumont. Les commentaires allaient bon train.

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