On se retrouve le 14 octobre à la salle de la mairie où le circuit est expliqué sans rentrer dans les détails.
C'est Michel Delaleu et Marc Bouquet qui mènent la séance.
Les anecdotes seront racontées sur place en allant sur le terrain en faisant du covoiturage.
Franck Hanot a apporté des cartes aériennes, de diverses époques. Des cartes du cadastre actuel et des images satellite.
On rappelle que sur la carte de Cassini, 18ème siècle, le village est connecté par le Sud, vers Montrichard. Il n’y a pas de connexion vers le Nord car il n’y a pas de pont. Les routes de maintenant n’existaient pas non plus.
Sur une photo aérienne de 1946, on voit bien le découpage parcellaire qui est maintenant tout bouleversé. Il y avait beaucoup de petites parcelles pour honorer les héritages. Et comme les familles étaient nombreuses, les parts étaient restreintes. On voit la configuration des terrains qui semblent être des rangs de vigne. Il y en avait partout sur la commune. On voit quelques arbres isolés. Des fosses ont disparu.
Sur une photo aérienne de 1964, on voit que le Domaine des Frileuses est en travaux. Le potager et le verger de la commune sont encore en activité. L’école est neuve sur le plateau. On voit les gravières de la drague sur la Loire. Des chemins privés disparaissent.
On part en voiture jusqu’au parking de l’île de la Folie.
Du côté, île de la Folie, il y a un bassin tampon de la station d’épuration puis après cela va à la Loire. L’eau qui sort de la station est très propre. La station marche par débordement. Les plantes filtrent.
Dans ce coin-là, il y avait une fontaine.
Quand Marc était petit, on venait y chercher de l’eau pour les animaux. La Piste à Vélo est construite sur un grand fossé. Il contournait l’espace de la drague.
Le long du coteau, il y avait des sources. Une, ici devant nous où affleure la craie de Chaumont. Une autre est à la sortie du village sur la route de Candé près de la maison médicale, ancienne gare de tramway.
Une autre donne naissance au Marais qui rejoint la Loire sous le pont.
Ici, c’était une source artésienne avec un « bouillonnement ». Le plateau est en craie à cet endroit, un vrai château d’eau. Cela se vidange. C’est de l’eau de nappe. Bien propre.
Il y avait une cressonnière.
On disait la marnière à Martin. Franck précise que ce n’est pas de la marne mais de la craie.
Dans les bois, en bord de ravin, celui qui remonte sur le plateau à Vesnon, il y a les ruines d’une ancienne cabane de vigne en pierre. Cette poche, ce ravin s’est vidé de son argile et on peut y circuler quand il fait sec.
On continue par la Piste à Vélo vers les vignes actuelles, les seules, restant, pour arriver aux Pierrettes, au Meunet.
On passe au pied du château d’eau de Rilly creusé à 100 m. L’autre, sur Chaumont, est dans les sables du Cénomanien à 200 m.
Le syndicat d’eau Rilly-Chaumont a été créé vers 1960. Il gérait l’eau et le château d’eau.
Après sa construction, il y a eu les réseaux d’alimentation vers 1962. Avant il n’y avait pas l’eau courante dans les écarts ni dans le bourg. D’où les nombreux puits de particuliers, un peu partout dans le village et aux alentours. En 1964, les puits fonctionnent encore à Chaumont.
On a pris un bon bol d’air et quelques gouttes mais rien de bien méchant.
On a remercié nos guides, Michel et Marc ainsi que Franck pour leurs repérages et leurs anecdotes.
Certains d’entre nous n’étaient pas venus ici depuis des années. Le coin a bien changé !
