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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 22:59

Photo : Claude Roques
Bienvenue au cœur de l’association « Chaumont-sur-Loire au fil du temps » !


Rechercher l’histoire de notre village, de son patrimoine, de ses habitants, est un des buts que nous nous sommes fixés.

Mais aussi au présent, veiller à la sauvegarde et à la mise en valeur de ce patrimoine exceptionnel à Chaumont, nous permettront de préparer l’avenir. 
Laissons à nos enfants et transmettons aux générations futures des traces de notre passé !

 

Association "Chaumont au fil du temps"

2 rampe du château

41150 Chaumont sur Loire

02 54 20 95 67

Mail : chaumontaufildutemps@laposte.net

Blog : http://chaumontaufildutemps.overblog.com

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 18:14

 

 

Mr Paul Boutet nous  accueille et nous accompagne dans la visite des sites patrimoniaux de Chissay en Touraine.

 

DSC_2566_DxO_rawa.jpg

 Château de Chissay en Touraine

 

Cette visite, organisée par Michèle Le Tallec, Claude Roques et Véronique Boutin,  nous transporte dans une autre vallée, celle du Cher qui regorge de « vieilles pierres » et de constructions  autour de l’eau, du religieux, de l’économie rurale.

 

DSC_2576_DxO_rawa.jpg

  

Sur la Sarvate, petit ru qui traverse le village de Chissay, se déclinent sources, fontaines, abreuvoirs, lavoirs, moulins,… Ils portent les très beaux noms de lavoir de Moucherin, fontaine Perthuis, lavoir de l’Enfer,  moulin haut et  moulin bas,…

L’eau était au cœur de la vie des Chisséens.

C’est encore au bord de l’eau, sur le Cher que l’on peut admirer la maison éclusière et un des fameux barrages à aiguilles qui maintenait un niveau  satisfaisant pour permettre la navigation et alimenter les moulins.

 La Sarvate et le lavoir

 

 

 

CRA 2915 DxO rawcopoie

A Chissay on peut également admirer de beaux édifices comme le Prieuré et l’église St Saturnin, la Graffinière, la closerie de la Sarvate, le presbytère, … et les belles maisons rurales en tuffeau.

 

Pour terminer la visite, retour dans des temps très reculés avec la découverte de polissoirs préhistoriques.

Polissoirs préhistoriques

Photos : Claude Roques

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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 14:13

 

Sortie patrimoine dans les carrières de PIERRES de PONTLEVOY et visite d’un FOUR à CHAUX à Thenay. Joël Girard est notre guide pour cette visite.


SDC12771a.jpg 

Le calcaire de Beauce émerge du sous sol dans la plaine de Pontlevoy. Les pierres ont été exploitées. Taillées ou en moellons, elles ont servi dans les construction des maisons, châteaux, infrastructures comme ponts, pavages,… Concassées pour construire les routes,…


La pierre calcaire est constituée en lits






SDC12770a 
Très beau front de taille émergeant des bonnes terres à blé du plateau de Pontlevoy

 

Mr et Mme Gauron nous accueillent et nous découvrons ce four à chaux antique, encore en bon état de construction pour ce qui est du bas. Le haut est un peu dégradé par le temps.

Le principe de fabrication de la chaux vive est la calcination de la pierre calcaire


PICT0021aLe four est cylindrique appelé aussi chaufour. Il était exploité par le chaufournier. C’est un four à combustion continue rempli par le « gueulard » par couches : pierres bois, pierres bois, etc…

La calcination se fait de  800 à 1000 ° C pendant plusieurs jours.

Au bas du four, nous trouvons 2 pièces : une pour l’habitation du chaufournier et l’autre pour le stockage du bois et de la chaux.

 Four à chaux à Thenay


La chaux vive ainsi produite était utilisée comme désinfectant ; 

Eteinte, elle servait à blanchir les étables, peindre les plafonds et les murs des maisons ; dans les terres pour le chaulage ; associée au sable et gravier elle forme un excellent mortier pour la construction.

 

Cette visite termine le cycle de découverte des matériaux utilisés dans la construction des murs des demeures à Chaumont et dans les environs.


Ces matériaux « nobles » participent aujourd'hui à la beauté des sites, à leur intégration dans les paysages. Ils sont également très écologiques.

Photos : Joël Girard

 

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 21:21

Les caves de la Société Champivabres à Montrichard accueillent une exploitation de champignons.  
Philippe et Marie, responsables de la champignonnière nous accompagnent pour une visite organisée par Isabelle et Jean-Jacques Paumier.

 

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Arrivés devant l’entrée, un regard en arrière nous laisse admirer le panorama saisissant sur la vallée du Cher. Nous pénétrons alors dans les entrailles du coteau.

 

_CRB1301_DxO_raw-a.jpg

Dès les premiers pas, un air rafraîchi nous saisit au visage. Seules leurs lampes électriques nous dirigent dans les galeries jusqu’au lieu de production du SHII-TAKE

Originaire d’Extrême-Orient, il est aussi utilisé dans la pharmacopée moderne

La culture en cave se fait sur 8 à 10 mois.

 




_CRB1311_DxO_raw-a.jpgNous reprenons le dédale des couloirs pour arriver au domaine des PLEUROTES.
Elles sont élevées sur sacs de substrat dans une humidité importante. La pleurote est un champignon riche en protéines.

Nous avons droit à cet instant à une précision qui a laissé plus d’un participant pantois ; à savoir qu’il ne faut pas couper le pied d’un champignon mais l’arracher y compris pour les champignons des bois: cèpes, girolles, lactaires, rosés.

 

Nous nous acheminons ensuite vers la cave où sont produits les CHAMPIGNONS DE PARIS.
La culture ne se fait que pour perpétuer la tradition locale.
Ils poussent sur du substrat en décomposition (fumier de cheval). Ils demandent des arrosages réguliers et poussent en 3 mois.

Nous sommes invités à en cueillir pour les déguster. Quel régal !!

 

Notre visite se termine par la cave d’expérimentation, celle des BUNA SHIIMIJI. Rien qu’au nom, on devine qu’il n’est pas européen. Il se présente avec un chapeau supporté par un long pied frêle. Il pousse en 1 mois ½ à 2 mois. On le récolte et il repousse après un temps de repos, puis plus rien. La souche est épuisée.

 

Ainsi se termine la visite d’une champignonnière en exploitation dans les anciennes carrières de tuffeau.

Un après-midi agréable, instructif et …gastronomique.

Photos : Claude Roques 

 

                                                                                

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 18:47

Communication par Chantal Bassan
En  1940, durant la dernière guerre, le pont de Chaumont fut détruit par l’armée française pour freiner l’avancée des troupes allemandes. Pour traverser la Loire, se rendre au marché d’Onzain, à la gare, chez les médecins, le vétérinaire,…, on eut recours à un passeur par bateau.

Il y en eut plusieurs, mais c’est Roger Rabin qui reste dans la mémoire des gens de Chaumont. Il avait été choisi par les Ponts et Chaussées, gestionnaires du domaine de la Loire. Celui-ci devait suivre un cahier des charges précis sur lequel était défini, les bateaux, leur entretien, les lieux d’accès, le nombre de personnes transportées, les horaires, les tarifs, …

Les gens qui ont eu recours au passeur entre 1940 et 1951, année de construction de la passerelle provisoire qui devait rester 20 ans, ont de bons souvenirs de leurs traversées. Néanmoins, à l’époque, leurs sentiments étaient plus mitigés.

Arbrea.jpg
Roger Rabin, passeur de Loire à Chaumont, ici au pont de Muides - Coll. particulière

Les conditions de passage furent quelquefois difficiles : brouillards, hautes eaux, traversées de nuit, surcharge du bateau, ratées du moteur ou maniement de la bourde difficile,…

Mais toujours le passage eut lieu sans incidents majeurs…

…après, quelquefois, bien des émotions !

 

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 19:23

Le 12 décembre dernier, Nicole Alonzo et Anne-Marie Mutti, accompagnées de Jean Boussard, nous ont fait découvrir deux églises.


a-copie-1

Veuves

Cette belle petite église des bords de la Loire accueille les visiteurs dans son caquetoire. Ici des vitraux représentent la vie de Ste Agnès et de St Bénigne. Des cartons représentent les légendes de Veuves.

Passons la porte d’entrée et l’on aperçoit la nef avec ses vitraux éclatants et vivants de la fin du 19ème dans le chœur, au dessus de l’autel émergent d’une litre, les blasons de la famille de Beauvilliers, comte de Chaumont et Veuves vers 1700.

Sur le clocher trône St Joseph.

Photo :Vitrail du martyre de st Bénigne  Photo Joël Girard


Mesland

Le très beau porche roman de l’église de Mesland date du 12èmesiècle. Il porte 27 barbus représentant les vieillards de l’Apocalypse.

Mesland avec son prieuré dépendait de l’abbaye de Marmoutier.

L’intérieur de l’église n’a pas un charme particulier, mais il contient de très anciennes statues, de belle facture.

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                                 Portail d'entrée de l'église de Mesland Photo Joël Girard
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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 14:02

Le samedi 14 novembre, à l’initiative des associations, "Groupe d’Etudes d’Onzain" autour de Raymond Joly et de "Chaumont au fil du temps" autour de Joël Girard, eurent lieu une communication sur l’histoire d’Ecures et une lecture de paysage de Loire. Un groupe d’une soixantaine de personnes s’est retrouvé au bord du fleuve.

        Lettre postée d'Ecure en 1823 - Collection privée
Ecures
, petit hameau sur la rive droite de la Loire, dépend de la commune d’Onzain. Cet endroit est riche en histoire :

¤  haut lieu de la porcelaine rubanée (6 à 7000 ans avant J.C.),

 ¤ turcies construites sous Louis XI, voie royale et installation d’un relais de poste,

 ¤ nombreuses auberges, installation de la poste aux lettres,

¤ passage d’Ecures vers St Martin-les-Chaumont, trafic important de chalands, gabares, sapines,… destinés au transport de marchandises et de personnes,

¤ disparition d’une grande partie du village d’Ecures en 1856, emporté par une crue exceptionnelle,

 ¤ construction  d’un pont en 1858 qui sera modifié en 1932, détruit en 1940 et reconstruit en 1970.

Paysage de Chaumont sur Loire - Photo : Claude Roques
Le paysage vers Chaumont
a des caractéristiques propres aux paysages du val de Loire :

¤ paysage horizontal, grande ouverture sur le fleuve, le village, le coteau et la vallée,

 ¤ fleuve qui se perçoit selon ses matières, ses mouvements et sa lumière,

¤ habitat spécifique construit avec les matériaux du pays (tuffeau,  tuiles, ardoises,…, implanté horizontalement le long du fleuve, d’où émergent des monuments (château, église,…),

¤ végétation peuplée d’espèces variées, adaptées au milieu ligérien dans le val et au milieu de plaine sur le coteau, avec une variée de couleurs évoluant selon les saisons.

Ce paysage a changé au cours des siècles, en fonction de l’économie locale (viticulture, élevage…), de l’évolution des infrastructures (routes, pont…) et de l’ambition des propriétaires du château.


Gageons que ce lieu, suite au classement à l’inventaire du Patrimoine Mondial par l’UNESCO, soit préservé pour les générations futures, tout en restant un lieu vivant et dynamique.

 

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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 20:47

     Bourré, petit village des bords du Cher, a fourni durant des siècles la pierre de tuffeau que l’on trouve dans les murs des châteaux de la Loire, dans les demeures de nos villages, dans la plupart des habitations et des édifices de notre région.

      Cette pierre généreuse, flattant l’œil du visiteur, donne du charme et de vie à notre environnement.














Exploitation du tuffeau - La Magnanerie                                          Front de taille dans une galerie
     Se travaillant facilement, du fait de sa faible dureté, elle permet la taille, la sculpture, la fantaisie au gré des envies des hommes. Sa durée de vie est comptée et l’artisan qui la travaille sait que ses successeurs auront à y revenir …dans un siècle ou deux…

     Selon les veines, on la trouve dans différentes nuances, du blanc le plus pur à l’ocre en passant par des couleurs brunes et même des rosées et des violacées.

 
     Le samedi 10 octobre, notre association animait une sortie découverte à Bourré. Il s’agissait de visiter des galeries d’exploitation de la pierre de Bourré, de découvrir le travail des hommes, des carriers, d’observer les fronts de taille, la cathédrale avec ses 3 ou 4 hauteurs d’extraction, les passages dans la « molle »,…

     Nous nous sommes imprégnés de ce matériau noble, de sa couleur, des odeurs de la poussière de pierre et des lampes à carbure, du calme de ces labyrinthes de galerie dans lesquels on peut marcher plusieurs heures sans jamais passer au même endroit.                 
Visite de la carrière avec Mr Gilles


     Gageons que cette visite nous permettra de tendre une nouvelle corde à notre connaissance architecturale, pour que nous regardions dorénavant, autrement, les maisons et demeures de nos villages !
                                                           Photos : Catherine Loriot

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