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13 février 2018 2 13 /02 /février /2018 17:58
COULEURS en LOIRECOULEURS en LOIRE

COULEURS en LOIRE

A CHAUMONT-sur-LOIRE

durant le Week-End de Pentecôte,

les 19, 20 et 21 mai 2018

 « COULEURS en LOIRE »,

 

                 Des artistes venant de toute la France exposeront leurs œuvres

dans des lieux patrimoniaux et variés du village de Chaumont-sur-Loire.

Ce sera l’occasion de faire de belles découvertes de l’art, du patrimoine et

des paysages ligériens.

La fréquentation de cette manifestation augmente chaque année.

Les visiteurs expriment un grand intérêt pour la qualité, la diversité des

œuvres exposées et des artistes présents venant de toute la  France. Un autre

atout est l’intérêt pour le lieu et le soin apporté par les habitants à l’accueil

et à la présentation des lieux d’exposition. « Couleurs en Loire » porté

par Chaumont  au fil du temps contribue à véhiculer les valeurs du

Val de Loire inscrit au patrimoine mondial comme paysage culturel.

Cette manifestation contribue donc largement à l’appropriation de

ces valeurs par les habitants et les visiteurs…

 

 

2 temps forts ponctuent COULEURS en LOIRE

 

Une exposition artistique

dans la rue

durant les 3 jours de Pentecôte,

 les 19, 20 et 21 mai

Une soixantaine d’artistes, peintres, sculpteurs, graveurs et photographes exposeront leurs œuvres dans une trentaine de lieux originaux du bourg de Chaumont, lieux marqués par l’histoire des habitants, de la vie artisanale et commerçante, souvent liée au fleuve tout proche.

Vous serez accueillis par les artistes chez les habitants du village qui ont, pour l’occasion,

ouvert généreusement des lieux privés : maisons, ateliers, commerces, patios, jardins.  

 

 

FOCALE : on regroupe en un même lieu une œuvre de chaque artiste.

   Dans la salle centrale de la mairie, on exposera l’ensemble des sensibilités qu’on trouvera

dans chaque lieu patrimonial.

Les visiteurs auront une vue d’ensemble du travail des artistes.

 

Ce rassemblement d’œuvres sera une formidable communication

pour susciter la curiosité des promeneurs.

 

Il est organisé par Chaumont au fil du temps.

 

 

 

 

 

Des oeuvres d'artistes exposées en 2017...
Des oeuvres d'artistes exposées en 2017...Des oeuvres d'artistes exposées en 2017...
Des oeuvres d'artistes exposées en 2017...

Des oeuvres d'artistes exposées en 2017...

Manifestation labellisée par la Mission Loire

Manifestation labellisée par la Mission Loire

 

Pour tous renseignements concernant

COULEURS en LOIRE :

   Tél. 0254209567

        Mail : chaumontaufildutemps@laposte.net

                                                Blog : http://chaumontaufildutemps.overblog.com

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12 février 2018 1 12 /02 /février /2018 19:18

Pendant une semaine où la météo fut de saison, hivernale donc, avec neige et verglas, des courageux, des passionnés se sont déplacés pour voir cette exposition.

Au total, 198 personnes l’ont vue dont 51 élèves et leurs enseignants.

Autour des 2 collectionneurs, Joël Girard et Olivier Pillet, un groupe de travail s’est formé en octobre 2017 avec Nicole Bonnemason, Franck Hanot, Rosita Arqué et Catherine Loriot. La conception graphique a été confiée à Bertrand Demoly.

Cette équipe a mené à bien la réalisation de ces 12 panneaux répartis par thèmes : vue d’ensemble du village, village du pont vers Rilly, quartier St Martin et quartier du Carroir, le château dans tous ses états et la vie au temps des de Broglie, les ponts, la Loire et les éléments météorologiques, la passerelle, les métiers d’autrefois, les commerces, la vie associative, les cartes insolites.

Chaumont se décline à travers les âges, le long de la Loire.

Il n’y a pas de cartes postales du Village Neuf…

Quelques uns des 12 panneaux présentés

Quelques uns des 12 panneaux présentés

Deux classes de Chaumont sont venues à l'exposition et ont travaillé sur un questionnaire pour guider la visite des jeunes élèves.

 

Lors des permanences de cette expo, assurées par 11 personnes dans cette semaine, des collectionneurs de villages alentours sont venus avec leur album pour voir si « leurs » cartes étaient exposées.

D’autres personnes vont chercher dans leurs cartes car elles ne sont pas passionnées mais l’expo a éveillé leur curiosité.

D’autres nous parlent de photos à rechercher, de documents à relire…

D’autres nous racontent des anecdotes quand ils étaient petits, du caramel à 1 F chez la mère Daumas, de la sacrée passerelle où la trouille les tenait, de la nage dans la Loire, des explosions du pont en 1940, ou de celles du Génie lors des hivers glacés.

Certains reconnaissent des Anciens de Chaumont, des membres de leur famille ou un souvenir oublié. Des discussions s’engagent pour reconnaitre les lieux : « t’es sûr ? » « Je crois bien » et quand on peut les renseigner, on remet un peu d’ordre dans les souvenirs ou on apprend soi-même un détail inconnu.

Ce passé, ce patrimoine nous reviennent comme des boomerangs à la mémoire…

Avec les visiteurs, il y a des promesses de documents, des échanges en vue, une suite

à venir.

Une impérieuse constatation : les Anciens qui ont de la mémoire doivent être enregistrés. Toute cette richesse « orale »va disparaitre. Ils ne vont pas écrire, il faut les écouter !!

Noter avant l’oubli définitif…

 

Suites à donner à cette exposition: 

 * en septembre à l’OT pour une prolongation de cette exposition qui emportera sans nul doute votre enthousiasme et votre inspiration.

 

* Comme l'écrit Franck Hanot : Cette exposition aura je l’espère une continuité. Elle pourrait être la base des panneaux du circuit de découverte de notre commune et pourquoi pas l’objet d’un livre 

 

En guise de conclusion :

Quelques cartes postales, quelques photos affichées…  Des échanges se font… 

L’intérêt et la curiosité font le reste… Des projets peuvent émerger et aboutir !!

 

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4 février 2018 7 04 /02 /février /2018 16:02
Affiche annonçant la manifestation

Affiche annonçant la manifestation

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3 février 2018 6 03 /02 /février /2018 22:18
Le public écoute le géologue...

Le public écoute le géologue...

En ce mois de janvier 2018, année du centenaire de la fin de la Grande Guerre, Franck Hanot nous présente son livre :

« L’idée de ce livre me trottait dans la tête depuis un bon moment » dit Franck. « Mes grands-parents me parlaient de la Guerre. Ils en étaient imprégnés. Arras était devenue ville anglaise. Par passion, je peux exercer mon activité professionnelle sur la géologie. J’avais remarqué qu’il existe une relation entre la géologie, la topographie et la nature des roches. Il fallait en faire quelque chose. Ca a pris 2 ans. J’ai eu de la chance avec Frédéric Simien du BRGM, un curieux de recherche et d’histoire…Voilà. »

 

A l’aide d’un diaporama, Franck nous fait d’abord un rappel sur les dates clés de la Guerre, de sa déclaration à l’armistice.  Des dates importantes des offensives, des combats meurtriers, des noms de lieu qu’on n’oublie plus : la bataille de l’Artois, Verdun, le chemin des Dames…Les Alliés, Anglais, Canadiens, Néo-Zélandais, tous volontaires. L’entrée en guerre des Américains, les assauts décisifs…

 

A l’aide de cartes sectorielles du front, les zones d’étude, sont détaillées :

Artois-Flandres

Somme-Aisne

Marne-Champagne

Meuse-Argonne

Lorraine

Vosges-Alsace.

Du texte, des photos d’époque ou de maintenant pour faire la comparaison du paysage…

Du texte, des photos d’époque ou de maintenant pour faire la comparaison du paysage…

Pourquoi relier géologie et Grande Guerre ?

 

Par stratégie, on cherche à prendre les points hauts et les tenir. Un point haut possède une roche plus dure qui ne s’est pas érodée.

Avec la guerre des mines, on cherche à attaquer par en-dessus. Il faut pouvoir creuser en sécurité. Il faut des quantités d’explosifs et pouvoir les installer. Ce sont les Anglais qui ont des services de géologues.

Il faut de l’eau pour les troupes, les chevaux et ânes, pour faire les travaux de terrassement. De l’eau non polluée, car très vite en surface, ce sont les corps des gars tués qui polluent les eaux. Il faut donc faire des forages. Pour la logistique, quand on fait une voie ferrée, il faut « du plat »car c’est plus compliqué avec le relief et il faut aller vite. Il  faut des roches dures pour faire du béton. Avec cette guerre industrielle, on a multiplié par 10 la consommation d’obus. Pour les fabriquer, il faut du fer, du charbon, de l’aluminium. Les bassins miniers du nord de la France sont occupés par les Allemands, l’Alsace-Lorraine aussi. Il faut des ressources chez nous, dans le sud ou on les importe…

 

Les lignes de front vont de la frontière belge à la Suisse.

Il y a toutes sortes de terrains. L’hydrogéologie est influente sur les combats.

 

Chaque zone d’étude est détaillée avec des cartes, des photos d’époques, des commentaires sur la vie des hommes.

Comme ces tunneliers venus de Nouvelle-Zélande qui ont utilisé les carrières existantes et creusé des abris sous Arras et donné les noms des villes de leur île pour se repérer sous cette ville bombardée, détruite en partie, à des milliers de km de chez eux ! 20 000 hommes pouvaient y être cantonnés…

 

Toutes les zones du front sont ainsi déclinées.

On apprend aussi que la guerre peut être un moment où la recherche fait des progrès comme la mesure des ondes sismiques mise au point par échographie. On pouvait calculer le temps de propagation des ondes et en déduire où étaient les tirs d’obus.

 

Plusieurs villages ont disparu en Champagne. C’est encore une zone rouge car elle est trop contaminée par les tonnes d’obus qui y stagnent…

On se rend compte que les pays étrangers venus nous secourir, ont plus de respect pour l’hommage à leurs morts, tombés au combat, à l’entretien de leurs tombes que celui réservé à nos propres poilus.

 

Les Eparges, la Voie Sacrée, Genevoix, Alain Fournier, Vauquois, Gièvres pour le camp américain, Vimy, Notre Dame de Lorette, le Mort Homme, Douaumont, la Somme, Verdun et bien d’autres…

Tout cela tourne dans nos têtes aux évocations des combats, de la réalité du terrain, de la cartographie qu’on a sous les yeux.

Tous ces sacrifices, ces millions de morts, de blessés, d’infirmes, de part et d’autre, pour la reprise d’une ligne où pendant 4 ans cela n’a guère bougé. Prisonniers de la terre ! Des tranchées, de la boue…

 

Des plans, des blocs diagramme pour visualiser la géologie, la ligne de front et les combats…

Des plans, des blocs diagramme pour visualiser la géologie, la ligne de front et les combats…

Pour clore son exposé, Franck nous raconte que les Anglais comme tous ceux du Commonwealth ne sont pas rapatriés dans leur pays d’origine. Ils sont enterrés sur les lieux où ils sont tombés.

Dans les cimetières anglais, les pierres tombales viennent toutes de Portland, pour tous les soldats.

Ils ont rouvert des carrières pour entretenir les tombes.

Jusqu’à la mémoire, on retrace dans la pierre !

 

Beaucoup d’émotions, de découvertes, de réflexions. On a approché un sujet méconnu : faire le lien entre une guerre et une activité humaine : la géologie.

Monument des Alsaciens-Lorrains à Compiègne (Oise). Le glaive gaulois transperce l’aigle germanique…Cimetière anglais à Tilloy-les-Mofflaines

Monument des Alsaciens-Lorrains à Compiègne (Oise). Le glaive gaulois transperce l’aigle germanique…Cimetière anglais à Tilloy-les-Mofflaines

Les documents sont extraits du livre

 « Sous les lignes de front » . Regards géologiques sur la Grande Guerre. Franck Hanot.
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3 février 2018 6 03 /02 /février /2018 21:44

Gérard Steinmetz fait partie du groupe d’études d’Onzain.

C’est en décembre 2017 qu’il nous fait son exposé sur la gare.

Le projet d’établir un chemin de fer d’Orléans à Nantes par Blois et Tours, fut conçu en 1833. Une ligne de chemin de fer reliait Paris à Orléans dès 1840. Plusieurs tracés furent étudiés, les ingénieurs des Ponts et Chaussées choisirent celui passant par la rive droite de la Loire et desservant les villes de Meung-sur-Loire, Beaugency, Mer, Blois et Onzain.

La concession de la ligne  est accordée à la Compagnie MACKENZIE-LAURENT-LUZARCHES,  le 24 octobre 1844.  A charge pour elle de faire poser les rails et de fournir tout le matériel. Mackenzie était ingénieur à Liverpool, Luzarches industriel tourangeau et Laurent, banquier blésois.

Voici l’une des plus anciennes cartes postales de la gare. (Ce n’est pas exactement la 1ère gare, quelques modifications entre 1846 et cette photo).

Voici l’une des plus anciennes cartes postales de la gare. (Ce n’est pas exactement la 1ère gare, quelques modifications entre 1846 et cette photo).

Pourquoi une gare ?

Pour accéder facilement à une gare et pour la desservir,  celle-ci doit se trouver près d’une route. Après l’étude des cartes et une visite sur le terrain, les ingénieurs de la compagnie choisissent l’emplacement le plus approprié à savoir tout près de la route d’Onzain à Ecures. C’est la seule voie carrossable reliant le bourg à la grande route de Blois.

Avant de débuter la construction de la voie ferrée et de l’embarcadère (dénomination de la gare), un long travail de géomètre est nécessaire : il faut trouver les propriétaires des terrains à acheter ou à exproprier (dans le pire des cas) et en proposer un juste prix avant l’achat. Les négociations sont ardues ; tout est discuté : la superficie exacte des terrains, les cultures, les arbres fruitiers…

Les notaires et les géomètres ont beaucoup travaillé sur ce dossier et laissé de nombreuses archives sur les âpres négociations entre la Compagnie et les propriétaires de ces petites parcelles.

  Les travaux débutent en 1845, la Compagnie Paris-Orléans pose les rails et fait construire  « un embarcadère ». L’inauguration a lieu le 26 mars 1846.

La ligne est exploitée à partir du 2 avril pour les voyageurs et du 15 juin pour le service des marchandises.                                  

Le 26 mars, le train passa à la gare d’Onzain vers 14 heures mais ne s’y arrêta pas. Le convoi était attendu à Tours pour de grandes réjouissances. Les Ducs de Nemours et de Montpensier, fils de Louis-Philippe, Roi des Français,  étaient du voyage dans un long wagon, richement décoré.

Quelques exemples de tarifs :

Tours- Blois  (57 km) : 1 h 50 pour l’omnibus et 1 h 30 pour le direct qui ne s’arrête qu’à Amboise.

Sept trains par jour dans chaque sens, mais tous ne s’arrêtent pas à Onzain.

Cinq trains quotidiens pour se rendre à Blois, distance : 16 km. Durée du trajet : entre 32 et 37mn.

Tarif du trajet Onzain-Blois : 1 franc en 3ème classe.   1,50  franc en seconde et 2 francs en première classe.

Par comparaison, le salaire moyen d’un ouvrier est, à cette époque, de 4 à 5 francs par jour.

Le kilo de pain vaut 0,50 franc et la douzaine d’œufs 1,50 franc soit le prix du billet Onzain-Blois en 2ème classe.

Régulièrement, le conseil municipal demandera à la Compagnie des arrêts supplémentaires.

Outre, le transport des voyageurs et du courrier, la ligne supportera un important trafic de marchandises : vins, grains, et plus tard produits laitiers et bois.

Pour la petite histoire : notons qu’en février 1894, la municipalité de Chaumont-sur-Loire émet le vœu que la gare soit dorénavant dénommée : « Onzain-Chaumont ».  Rejet de la Compagnie pour ne pas prêter à confusion avec d’autres villes nommées Chaumont. Finalement, 120 ans plus tard, en 2014, la municipalité de Chaumont obtiendra satisfaction !

Gérard nous détaille le plan de la gare, les aménagements successifs, le matériel et les horaires, la prise d’eau et le double château d’eau, les incidents et accidents, les industries, commerces et poste militaire, les réclamations diverses et variées, les aménagements et l’électrification en 1933, la suppression du passage à niveau en 1983 et la création d’une nouvelle rue.

Avec des plans à l’appui, des cartes anciennes et des photos plus modernes…

Article de la Nouvelle République

Article de la Nouvelle République

Gérard Steinmetz explique au public un plan de la gare d’Onzain…

Gérard Steinmetz explique au public un plan de la gare d’Onzain…

Sources : 

Archives municipales d’Onzain.     

Archives de la SNCF au Mans.           

Archives départementales de Loir-et-Cher.

Recherches sur internet

Cartes postales et photos : collections privées

 

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3 février 2018 6 03 /02 /février /2018 20:54

En octobre 2017, Franck Hanot regroupe les personnes de l’Association qui ont fait le déplacement pour la journée au Grand Pressigny et nous fait un petit rappel sur la géologie de la France.

Avec quelques schémas, on se souviendra que le paysage qui nous entoure a été formé par la collision de l’Espagne contre la France dans la formation des Pyrénées. Le silex, « motte de beurre » est une bizarrerie de la région.

Grande fresque à l’entrée du musée du Grand Pressigny

Grande fresque à l’entrée du musée du Grand Pressigny

L’homo erectus est présent au Grand Pressigny. Avec le feu, on devient dominant sur l’environnement. Le réchauffement climatique devient favorable à l’agriculture. Les modes de vie vont changer pour passer du nomadisme à la sédentarité. Il y a les premières maisons, les premiers villages, les premiers artisans… Ce mode de vie va s’étendre…

Le Néolithique est important pour le Grand Pressigny car c’est là, que les lames de 30 à 50 cm vont être taillées et leur commerce va s’étendre dans toute l’Europe.

On va nous commenter les vitrines qui contiennent de vrais objets et des fac-similés. Je ne vais pas vous raconter toute la visite mais ce qui nous a surpris, ou amusés…

On retient que dans les sols acides de Touraine comme le sable, les objets se conservent mal. Les cendres et les charbons se conservent ce qui peut permettre de déterminer une activité humaine.

On va voir une dent d’éléphant, oui d’éléphant, un croc d’ours des cavernes, une de hyène…

Le métissage des populations les a préservées de la disparition et les gènes des cheveux roux et de l’asthme viendraient de cette époque. Il n’y avait pas d’asthme avant les graminées…

En travaillant l’os, ils inventent l’aiguille à coudre et se recouvrent de vêtements plus facilement.

Le propulseur, la sagaie, en os, en silex. C’est homo sapiens qui commence à débiter le silex, en série : couteaux, grattoirs, lamelles pour sagaie. Le cerveau s’est transformé et de 5 outils qu’on pouvait faire dans un kilo de silex, on passe à 20…Des habitats dans les grottes, dans des huttes…Dans l’art pariétal, le cheval est le plus représenté. Grâce aux restes d’os, on sait que le renne est le plus consommé…

On voit des jaspes, et les éclats qui suivent les nervures de couleurs. L’aspect esthétique semble avoir prévalu sur l’outil. Approche-t-on la notion d’art ?

Avec la meule, les grains sont directement écrasés. On arrive au pain et le régime alimentaire change. La poussière de pierre use les dents et la prise de sucre par l’amidon du pain invente la carie ! Au Néolithique !! On voit des fils de chanvre, du tissu en lin… Les rites funéraires apportent leur lot d’objets : perles, pendeloques, hache d’apparat. Le coquillage cardium permet de dessiner sur la céramique en le faisant rouler…On voit ce qui a dû être un biberon avec un bec verseur car les analyses ont trouvé des traces de lait…

On trouve de grandes lames de silex jusque dans le Périgord de 25 à 40 cm. La provenance est locale mais la diffusion sur de plus longues distances. On fait des couteaux d’apparat, objet de luxe, qui témoigne du statut social. La couleur marron caramel a une valeur ajoutée, semble-t-il…

Et puis…en 2 ou 3 générations, on perd le savoir-faire, on ne sait plus tailler !!

C’est l’âge du bronze qui prévaut…On voit des objets militaires, cultuels mais ce n’est plus du silex…

Moulages des lames classées "Monument historique" au Grand Pressigny

Moulages des lames classées "Monument historique" au Grand Pressigny

On passe au sous-sol pour voir la spécificité du silex du Grand Pressigny.

Rognon de silex énorme… Film où le chercheur, Jacques Pellegrin a mis 20 ans pour retrouver le geste et faire des lames, identiques à celles retrouvées dans les champs alentours. Par percussion.

Une découverte extraordinaire, dans un champ, une lame est remontée …et ce sont 140 grandes lames, rassemblées en fagots dans une fosse qui seront découvertes. Avant de les relever, les archéologues font des moulages du site, de diverses couches…Ce sont ces lames qui sont présentées au grand Pressigny. Cet ensemble de 140 lames est classé monument historique à lui tout seul dans ce musée. 

Il y a eu d’autres découvertes, d’autres lots disséminés…

Après le déjeuner, monsieur Marquet nous attend à l’Archéolab, à Abilly, pour nous expliquer comment on aborde un champ de fouilles.

Il faut un long apprentissage pour préparer le nucléus afin de tirer de grandes lames. Ce sont des tailleurs de motte de beurre. On les nomme « maîtres tailleurs » car ils ont un savoir-faire poussé, précis. Il faut récupérer les lames sans les casser. La grande lame a probablement été inventée, ici, dans une zone de 40 km sur 30 km. Par percussion.

Une autre manière de produire les lames en silex par pression au levier. On retrouve ce phénomène en Andalousie, en Bulgarie et en Ukraine.

 

 

Le groupe à l'Archéolab devant un champ de fouilles en cours...

Le groupe à l'Archéolab devant un champ de fouilles en cours...

Monsieur Marquet nous emmène à Fermelles, à la carrière du Vivier. C’est une ancienne carrière de sable, recouverte d’ordures ménagères. On peut tailler ici. Si des éclats échappent au nettoyage du tailleur, on ne prendra pas ce lieu pour un chantier préhistorique et on n’affolera pas les chercheurs des siècles à venir.

On teste le silex pour entendre si les ondes de choc sont « réceptives »…Questions de bruit, d’oreille qui définissent si la taille est propice dans ce morceau-là. On peut percuter le silex avec un percuteur tendre ou plus dur : un bois de cerf ou de renne, un galet. On n’obtient pas les mêmes éclats.

On nous détaille, le talon de l’éclat, le point de percussion, le bulbe de percussion. Tout ça pour dire qu’on oriente son silex, qu’on le percute et qu’avec un peu d’entrainement et d’habileté, on produit des éclats. Des racloirs, des flèches, un perçoir se « forment » sous nos yeux. Les pièces qu’on touche sont tellement coupantes qu’il faut être vigilant, même si une blessure de silex ne s'infecte pas et cicatrise vite. Quelques-uns d’entre nous essaient la technique…

Ici, on a découvert les rognons de silex avant de les tailler.

 

Après avoir remercié le tailleur, on se dirige vers le site de Barrou pour voir des silex dans le coteau.

 

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3 février 2018 6 03 /02 /février /2018 16:40

En mars 2017, Franck Hanot nous montre quelques cartes géologiques sur la place de l’église de Meusnes.

Au musée de Meusnes, Kévin Chartier nous accueille dans un musée au charme désuet mais il est tourné vers l’avenir car il possède toujours le savoir-faire de la taille de pierre à fusil comme au 18ème siècle.

Nous allons sur site voir des affleurements de silex dans des vignes ; des restes de « crots » dans une pente.

A Luçay le Mâle, monsieur le Maire, Bruno Taillandier et l’équipe du musée nous accueillent chaleureusement et nous font découvrir une mise en scène où passé, histoire et économie se mêlent.

Que tous ces accueillants soient remerciés de leur enthousiasme à faire découvrir la pierre à fusil, son extraction passée et son devenir actuel.

Les couches géologiques de notre région

Les couches géologiques de notre région

Coupe géologique passant par Meusnes (Franck Hanot)

Coupe géologique passant par Meusnes (Franck Hanot)

Géologie des environs de Meusnes Couffy Lye

Des plus récents aux plus anciens ils correspondent :

Au Quaternaire (A sur la coupe): ce sont les alluvions du Cher constituées de sables et graviers

Au tertiaire  (B sur la coupe) constitué de sables et d’argiles contenant des silex sous forme de rognons altérés et de galets ainsi que d’autres débris d’origine plus lointaine.

Au crétacé supérieur qui se divisent en 4 unités  avec toujours du haut vers le bas :

  • Un mélange d’argile plastique en général de couleur claire contenant des silex (C sur la coupe)
  • Une couche de Tuffeau (tuffeaux de Touraine et de Bourré) épaisse d’environ 50 mètres sans silex utilisables (D sur la coupe)
  • Une couche de craie marneuse (Turonien inférieur) à Silex épaisse de 20 mètres (E sur la coupe) C’est de cette formation que viennent les silex.
     
  • Une couche de marnes (Marnes à Ostracées) épaisse de 20 mètres (F sur la coupe)
  • Une couche de sables (Sables de Vierzon) épaisse de 30 mètres (les mêmes qui alimentent Chaumont en eau potable) (G sur la coupe)

 

Ces différents terrains se répartissent géographiquement en fonction de la disposition géométrique des couches. En effet si les terrains du crétacé supérieur se sont disposés « à plat » au fond de la mer puis consolidés, ils ont été ensuite déformés par les importants mouvements de la croûte terrestre, liés à la tectonique des plaques.

Meusnes, Couffy et Lye se trouvent ainsi sur flanc nord d’un vaste bombement de forme ovoïdale (anticlinal de Graçay) large de 20 kilomètres et long de 60 kilomètres. Ce bombement correspond à l’Ouest (Chémery et Céré la Ronde à un stockage souterrain de gaz).

Le relief créé par ce bombement a ensuite été arasé par le ruissellement et les agents atmosphériques pendant des millions d’années. Les terrains les plus anciens ont ainsi été exhumés au cœur du bombement. Ce phénomène d’érosion auquel succèdent de nouveaux dépôts plus récents crée une discordance.

L’exploitation du silex s’est  faite à des profondeurs accessibles (maximum 10 mètres) dans les argiles plastiques (C sur la coupe) et dans la craie marneuse (E sur la coupe). Seul le coteau en rive gauche du Cher (Meusnes et Couffy) ainsi que les vallées affluentes (Lye) sont favorables à cette exploitation. Ces couches se retrouvent au Nord sous le plateau en rive droite du Cher dans la région de Châtillon sur Cher  mais  à trop grande profondeur et contenant sans doute des silex de qualité inférieure.

La collecte a certainement débuté dans les terrains de surface jusqu’à épuisement de la ressource. Les traces d’exploitations souterraines sont rares (arrêt en 1913).

L’exploitation du silex dans cette région du Berry tient à une spécificité de cette roche. Elle est liée à un phénomène d’altération (migration de la silice) et à la migration d’éléments rares.

En effet les silex qui se sont formés dans la craie du Turonien, il y a environ 90 millions d’années présentent originellement une cassure noire et tranchante. Ces mêmes silex ont par la suite et pendant quelques millions d’années été exhumés et ont subi une altération et des transformations sous l’effet de climats chauds et humides. Il est en effet courant et propre à ce secteur de trouver des silex de couleurs différentes : gris foncé, beige clair dit blond, marron foncé ou brun, rouge voire zoné (jaspé). Ce silex possède un bon tranchant mais une dureté suffisante pour fournir de belles étincelles sans pour cela détériorer la platine des fusils. Chacune de ces couleurs a une  dénomination locale donnée par les exploitants.

Le silex présent partout ailleurs (jusqu’en Angleterre) est quand on l’extrait de la craie de couleur noire et d’une trop grande dureté. Les rognons de silex que l’on peut trouver à Chaumont  dans la craie sont de ce type et différents de ceux que l’on trouve sur le plateau  mélangés à l’argile.

La découverte de la qualité des silex remonterait à 1550, époque où les arquebuses utilisaient également la marcassite pour la mise à feu. Pendant deux siècles et demi, la moitié des paysans de la région fut employée au taillage des pierres à feu (180 familles en 1818).

Une belle pièce de pierre à fusil et le fusil datant de 1762 au musée de Luçay le Mâle

Une belle pièce de pierre à fusil et le fusil datant de 1762 au musée de Luçay le Mâle

Pour comprendre l’extraction : un crot. Une fresque immense au musée de Luçay le Mâle

Pour comprendre l’extraction : un crot. Une fresque immense au musée de Luçay le Mâle

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3 février 2018 6 03 /02 /février /2018 16:27

En février 2017, la famille Tabusse nous accueille sur son domaine.

Dans l’histoire du château et dans les bibliothèques, Olivier Tabusse n’a rien trouvé sur la Pommerie. Il semble que la propriété de la Pommerie n’ait pas de lien direct avec le château.

Cela a dû être une ferme au 17ème siècle. En 1756, Leray de Chaumont l’achète. Elle sera un peu liée au château. En 1935, la propriété est vendue à monsieur Guilpin, surintendant. En fait il y a un arrangement entre une vente bloquée par les Monuments Historiques et le classement de la maison et du domaine. Charles Guilpin a habité-là mais cela lui appartenait-il ? Ou plutôt à Bernard qui avait une entreprise sur Blois, de poudre St Eloi puis de shampoings devenus Garnier.

Puis c’est monsieur Morel-Fassiot qui achète la propriété vers 1955. Il perd un droit à l’eau et garde un puits dans la pente. Il fait construire la piscine, le terrain de tennis et quelques dépendances. Il était pionnier dans la chirurgie esthétique.

En 1974, la famille d’Harambure achète la propriété.

 

On va arpenter la propriété en passant par le portail puis longer le chemin de la Pommerie et bifurquer vers le tennis, la piscine et le bassin maçonné. Ce bassin est sur le cadastre napoléonien de 1809. Il semblerait être du 18ème. Un bassin d’agrément.

 

Le groupe près du bassin...

Le groupe près du bassin...

On voit la fosse Chaperon, percée vers la route neuve. On domine la route neuve, juste devinée car les arbres la masquent. On est près de la chaufferie de la piscine, d’un local technique et de deux garages.

Il faut gérer les déchets végétaux par l’entretien des arbres, des ronciers et refaire le chemin. Cette partie de bois ne semble pas avoir appartenue au château. Olivier Tabusse nous montre en même temps sur les cadastres, l’évolution du domaine. Quelques photos données par l’ancien propriétaire.

Il y a des fosses sur la propriété, des effondrements ce qui n’est pas nouveau. Il y a des fissures dans le calcaire, des apports de terre, des creusements pour travaux et le sol bouge. Il y a des puisards sur toute la propriété déjà au temps de de Broglie. Il y a un gros tuyau noir qui est un grand collecteur vers la route neuve.

 

On traverse un ancien potager qui devrait être remis en fonction à condition de le clore car il y a des chevreuils. Il y a des points d’eau provenant de tout un réseau de tuyaux enterrés sur toute la propriété.

Dans ce coin, il y a aussi un atelier, un bûcher, une grange qui sert de garages, de petites dépendances bien utiles… La propriété fait 2 hectares 6.

 

On revient vers le portail d’entrée. La partie boisée adjacente appartient depuis peu à la mairie, obtenue pour l’€ symbolique pour un agrandissement potentiel du cimetière.

On passe près du cèdre majestueux qui semble s’être échappé du parc du château. La propriété est séparée du parc du château par des barrières.

 

 

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3 février 2018 6 03 /02 /février /2018 16:13

En janvier 2017, monsieur Chenu va nous embarquer au Moyen Age, vers l’An Mil, avec les protagonistes de cette bataille.

Sous le règne de Robert II le Pieux, le comte d’Anjou, Foulque Nerra, allié au comte du Maine, Eveille Chien, va affronter Eudes II, comte de Blois et son fidèle vassal Gelduin, seigneur de Pontlevoy.

Il présente Foulque Nerra, fidèle à 4 rois au cours de sa vie, « qui ne savait peut-être ni lire ni écrire mais qui savait écouter ». Il était entouré de moines instruits. Il avait retenu les conseils de son père Grisegonelle, pour l’art militaire. Pas de bataille en plaine mais du harcèlement ; couper les vivres à l’adversaire pour arriver à une conciliation ; quand le terrain est pris, ne pas le lâcher ; s’empresser de faire une tour, un donjon : Foulque en fera 34 dans son existence.

Il y aura une exception à ses principes : la bataille de Pontlevoy …en plaine !

Le comte, Eudes II de Blois possédait Montrichard, avec son fortin en bois avec Nanteuil et Mont-Reveau, village qui était au pied du donjon actuel, village aujourd’hui disparu. Il veut le reprendre à Foulque…

Il commande toute la vallée du Cher et a la main mise sur le transport du sel qui rapporte beaucoup d’argent. C’est aussi pour cette raison économique qu’il y a compétition pour posséder tout le bassin de la Loire. Stratégique et économique. La Loire est importante car la circulation, à l’époque est plus « facile » sur l’eau que dans la forêt et sur les routes. Tours est une ville stratégique…

 

 

 

 

 

 

Monsieur Chenu lors de sa conférence

Monsieur Chenu lors de sa conférence

Revenons à la bataille : 6 juillet 1016 !

Eudes II aurait disposé de 10000 hommes, nombre contesté par les historiens actuels.

Cavaliers. Hommes à terre plus ou moins armés. L’armement est coûteux, alors le plus souvent, il est sommaire. Le soldat protège ses mains, son nez et ses oreilles. L’homme de pied doit toujours avoir un casque avec protection sur le nez et sous les vêtements du quotidien, beaucoup de laine pour amortir les coups.  Les familles des soldats les suivent. Il faut nourrir tout le monde. Eudes II suit la vieille route romaine  (de Paris vers l’Espagne), traverse le Beuvron et se dirige vers Pontlevoy dans la matinée.

De combien d’hommes dispose Foulque Nerra ? 1500 à 2000 hommes ? Pas de nombre précis…Foulque a réparti ses troupes en deux points. Les cavaliers avec Eveille Chien à Bourré et le reste de son armée aux Pessons à Pontlevoy. Il attaque l’avant-garde des Blésois.  A l’Ail vert, Foulque commence à reculer dans ce combat au corps à corps. Son porte enseigne, Sigebrand de Chemillé est massacré sous ses yeux. Il fait appel à Eveille chien qui arrive avec ses cavaliers tout frais qui attaquent les Blésois qui se voyaient déjà vainqueurs. C’est la stupéfaction chez les Blésois ! Eudes II part avec ses propres cavaliers et abandonne ses hommes de pied qui se font tailler en pièces.

6000 à 7000 morts ?? On ne sait pas exactement mais ce nombre a frappé la population de l’époque. Même au niveau de l’Europe. Un texte d’un évêque allemand s’indigne de la bataille de Pontlevoy  «sanguinaire ».

Les hommes de pied ont sûrement tous été liquidés : 2000 à 2500 morts, c’est déjà énorme. Retrouver les corps, les enterrer ? Sur ce périmètre de la Bataille, on n’a pas trouvé d’immense excavation pour une fosse commune. Sur ce terrain, des morceaux d’armes remontent, poignard, pointe de fer, épée mais les propriétaires n’ont jamais vu d’os humains remonter.

Foulque est vainqueur à Pontlevoy mais il ne prendra pas pied sur le Cher. Eudes II lui barre la route.  C’est un échec total dans ses objectifs politique et militaire.

Il reviendra à la tactique de Geoffroy Grisegonelle, son père en reprenant les terres adversaires, petit à petit, par batailles limitées…C’est en 1044, 4 ans après la mort de Foulque que son fils arrive à prendre Tours ; 28 ans après la bataille de Pontlevoy d’où le sentiment d’un massacre inutile !

Sous Foulque Nerra et pour tous, à l’époque, la foi était basée sur la peur de l’Enfer et non sur l’Amour divin. Foulque a accumulé des « choses scandaleuses » au cours de sa vie : sacrilège en l’abbaye St Martin, meurtre de son beau-frère, assassinat de sa 1ère épouse… Pour se libérer de ses crimes, il va faire plusieurs pèlerinages à Jérusalem. Il n’est ni humble, ni discret dans sa foi. Il adopte des attitudes dramatiques : marche pieds nus, se fait fouetter…Il fait des promesses de construction de chapelles et d’abbayes comme à Beaulieu les Loches, et de monastères. Il fait distribuer des reliques ce qui entraîne un atout pour la vie religieuse mais surtout économique. Il y a des mouvements de population et des pèlerinages dans la région. Véracité des reliques ?

C’est un chrétien intelligent qui soutient les moines qui défrichent pour les cultures. Il développe les vignes dans la région : vin de messe pour les moines mais aussi pour les Fidèles qui, à l’époque, boivent le vin lors de la communion avec l’hostie. Il encourage les moines à donner des soins médicaux ; à Pontlevoy, il y a la rue de la Maladrerie, réservée aux lépreux dont les formes de la maladie sont plus ou moins graves.

Il demande aux moines d’apprendre à lire et à écrire dans le scriptorium pour former des notaires et des juges afin d’avoir par écrit les titres de propriétés.

Il encourage la construction de beaucoup d’églises. Il veut sortir le catholicisme des villes pour la campagne et comme St Martin veut la diffusion de la foi. Beaucoup d’églises sont implantées dans les villages.

C’est donc un personnage complexe …

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3 février 2018 6 03 /02 /février /2018 14:55

En décembre 2016, pendant une heure, Jean va nous raconter la culture du tabac, du lin, de la menthe, à Chaumont.

« Le paysage a bien changé »dit-il.

Il pense à des personnages qui sont venus à Chaumont comme Jean-Paul Martin, Louis de Funès qu’il a côtoyé à la gare d’Onzain. Des anecdotes se passant à Chaumont ou pas loin,  comme la coupe de l’arbre de Judée, les loups, le corbillard et le cheval Loulou, le poste pour les indigents, le sorcier, le feu au château…

Ses souvenirs d’enfant de la guerre 39-45 passeront de Monteaux à Chaumont.

 

Une autre heure, Jean nous a parlé de son enfance d’enfant de chœur qui bénissait, après les enterrements, les belles voitures garées près du château, seulement les belles !

Il enchaîne avec le certificat d’études, le brevet sportif et le brevet populaire.

Et puis vient le service militaire près d’Epinal puis l’Allemagne et le Sahara pendant la guerre d’Algérie…

Jean avec son oncle et un ami dans un champ de tabac, à Chaumont.

Jean avec son oncle et un ami dans un champ de tabac, à Chaumont.

Il a fait un peu de suspense avec cette anecdote, quand un soldat demande où mettre la gazelle. On lui répond, « andouille comme d’habitude dans le frigo… ». La gazelle était aussi le nom d’un camion Berliet ! Jean a ménagé son effet et cela lui fait plaisir.

 

Un livret a été édité par l’Association : « Jean Delaleu, Eclats de jeunesse » en janvier 2017.

 

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